Installer un escalier dans sa maison n’est jamais chose aisée. En effet, il faut analyser minutieusement l’espace où il va être posé. On doit donc prendre en compte de nombreuses mesures (prise de cotes) telles que les dimensions de la trémie ou la hauteur de sol à sol fin. Mais il faut aussi définir l’encombrement de l’escalier. Cette mesure est indispensable pour la réussite de son projet d’escalier. Mais comment faire ?
Qu’est-ce que l’encombrement d’un escalier ?
L’encombrement de l’escalier représente toute la surface que va nécessiter l’installation de l’escalier. Il faut prendre en compte l’espace au sol. Définir l’encombrement va aussi permettre notamment d’anticiper l’espace autour de l’escalier.
Il y a aussi ce que l’on appelle l’encombrement maximum. L’encombrement maximum va concerner d’éventuels obstacles pour l’escalier (portes, fenêtres, poutre, prises électriques…). Il faudra aussi faire attention à ce que l’échappée de tête soit respectée.
Comment se calcule l’encombrement ?
Pour calculer l’encombrement, il va falloir prendre en compte le reculement de l’escalier (longueur au sol entre le début et la fin de l’escalier), la hauteur sol plafond ainsi que les dimensions de la trémie.
Voici un petit schéma pour vous donner une idée des éléments importants à prendre en compte (pour un escalier droit) :
L’encombrement va dépendre de la forme et de la structure de votre escalier. La notion d’encombrement d’un escalier droit sera, par exemple, plus importante qu’un escalier tournant car, les escaliers droits prennent plus de place.
Les mesures importantes sont donc : longueur et largeur de la trémie, la hauteur à monter sol à sol fini et les dimensions d’encombrements maximums. Il ne faut surtout pas négliger le facteur “confort de circulation” autour de l’escalier et bien veiller à l’utilisation optimale des objets environnants comme les portes ou les fenêtres.