Dans les ERP (Établissement Recevant du Public), des normes pour PMR (Personne à Mobilité Réduite) sont obligatoires. Les escaliers doivent aussi s’adapter à ces normes pour être les plus accessibles possible. Mais quelles sont ces normes ?
Tout d’abord, selon la réglementation en vigueur, l’escalier doit pouvoir être utilisé sans encombre par une personne à mobilité réduite, même si une aide est nécessaire à ses côtés. Tous les bâtiments sont concernés, y compris si ceux-ci sont équipés d’un ascenseur ou autres équipements (élévateur, escalier mécanique…).
Les dimensions à respecter
Une largeur minimale (emmarchement) de 1,20 m est obligatoire entre les deux mains courantes pour des ERP neufs (1 m pour ceux déjà existants). De plus, les marches doivent mesurer 16 cm ou moins pour un giron de 28 cm minimum.
Ensuite, les mains courantes doivent dépasser de 30 cm la première et la dernière marche de l’escalier sur la longueur, de chaque côté. Elles doivent aussi être facilement saisissables pour les mains (entre 80 et 1 m de hauteur par rapport aux marches). Il faut aussi qu’elles contrastent avec la paroi support.
La visibilité et l’accessibilité de l’escalier
Pour un maximum de sécurité, des revêtements au sol doivent être mis en place 50 cm avant la première marche en haut de l’escalier. Aussi, il faut qu’il existe un contraste visuel et tactile entre les revêtements et l’escalier.
Ensuite, il faut que les nez de marche soient contrastés et munis d’un revêtement antidérapant. Aussi, la première et la dernière contremarche de l’escalier doivent être au minimum de 10 cm. Là aussi, il faut qu’elles soient contrastées par rapport au reste des marches.
S’il y a un espace piéton sous l’escalier, la partie inférieure à 2,20 m doit être visible par un contraste de couleur mais aussi avoir un rappel tactile au sol. Il est aussi possible d’aménager cette partie pour la distinguer du reste. Ainsi, il est possible d’y mettre un banc, des plantes, une barrière…